nos chambres d'hôtes à wissant notre gîte rural à wissant hébergements à wissant histoire de wissant
ferme le breuil wissant   contact hebergements wissant plan du site ferme le breuil version anglaise de lebreuil.com
 Wissantpage d'accueil
   
disponibilités des hebergements

wissant juillet

wissant aout
wissant septembre
wissant octobre
wissant novembre
wissant decembre
 
Nos hébergementshebergements wissant

descriptif chambres d'hotes wissant Nos chambres d'hôtes
Descriptif gîte rural wissant Notre gîte rural

fiche pratique Fiche pratique
photos ferme le breuil Photos de la ferme 
 
 Nos tarifstarifs hebergements

tarifs chambres d'hotes Les chambres d'hôtes
tarifs gite rural Le gîte rural
.
 Votre guide régionwissant vacances


Galerie de photos
Les restaurants

Les musées
La fête du Flobart
Histoire de Wissant

 
Sportswissant windsurf

Le windsurf
Balades

Wissant

Le Tunnel sous la Manche

La construction du Tunnel sous la Manche est un projet qui a déjà une longue histoire étroitement liée aux relations franco-britanniques.
L'idée de creuser un tunnel remonte en 1751, année où l'ingénieur français, Nicolas Desmarets, envisage de relier le continent à la Grande-Bretagne par un ouvrage fixe.

En 1802, un autre ingénieur français, Mathieu Favier, imagine un tunnel routier où circulerait les diligences avec relais de chevaux.

Vers 1830, époque qui marque le début des trains à vapeur, l'ingenieur français Thomé de Gamond propose sept projets: immersion d'un tube de fer, construction de jetées, digue continue, tunnel...

L'idée d'un tunnel ferroviaire avec isthme artificiel au milieu du Détroit fut retenue. Il présenta son projet à l'Exposition Universelle de 1867. Il reçut un accueil favorable.

Le 1er février 1875 fut constitué "l'association du Chemin de Fer Sous-marin entre la Fance et l'Angleterre" afin de réaliser des études préalables, sondages et experimentations et la constitution d'une société pour l'éxécution de l'ouvrage et son exploitation commerciale.

Par la convention du 2 août 1875, renouvelée en 1882, cette association s'engagea à commencer les travaux. Elle obtint pour une durée de 99 ans la concession sans subvention ni garantie du futur chemin de fer.

Les travaux furent confiées à l'ingénieur Ludovic Breton.

"On entreprit une série de sondages entre les deux côtes; six mille deux cents coups de sondes éxécutés sur des lignes parallèles ne dépassant pas trois cents mètres d'écartement ont permis de recueillir des échantillons du sol sous-marin, une lance à barbe s'y enfonçait à un mètre au moins et le ramenait à la surface. Catalogués, étudiés ils ont servi à confirmer l'opinion que les puissantes assises de craie qu'on voyait de part et d'autre se continuaient régulièrement en s'infléchissant vers la Mer du Nord.

Le tracé du terrain fut si bien relevé, sa topographie si bien étudiée, qu'on eut les élèments nécessaires pour reconstituer l'ancien isthme qui réunissait les deux pays; on avait ainsi démontré, preuves en mains, ce qui quelques années auparavant, n'était encore qu'une supposition. Des deux côtés du Détroit, on commença à creuser ce tunnel..."(Girard).

En 1878, au Nord du Cap Blanc-Nez, sur le territoire de Sangatte, un puits fut creusé à 90 mètres au-dessous du sol pour servir de point de départ à une galerie horizontale sous la mer (la descenderie).

Un journal anglais titra un de ses articles: "Jamais plus les britanniques ne pourront s'endormir sans avoir la crainte de se réveiller en présence d'une armée françaises surgie du tunnel pendant la nuit".

En 1883, les bonnes relations franco-britanniques se dégradèrent. Une commission parlementaire fut désignée pour savoir s'il fallait continuer le percement du tunnel. La réponse étant négative, les travaux furent arrêtés le 18 mars 1883 (1)
Côté français, seulement 1839 mètres de galerie avait été creusée.
En 1916, la foudre renversa la cheminée.
De nos jours, il ne reste plus que le puits entouré d'un muret de pierres.

(1) Le tunnel envahi par les eaux renferme le taraud rotatif mécanique de 2 mètres 25 de diamètre qui pouvait creuser un mètre à l'heure, inventé par le Colonel Beaumont.

Source: Philippe Gallois


La traversée du détroit